• Comme d’habitude une jolie revue, avec un manchot sur la couverture. Enfin le manchot c’est pas comme d’habitude parce que pour le numéro 3 c’est un reptile qui faisait la couverture, ça je m’en souviens, j’ai un peu la phobie de ces animaux au sang froid, c’est plus fort que moi, j’arrive pas à dépasser ; mais un manchot c’est mignon, tout le monde aime les manchots, la preuve je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui avait la phobie des manchots, alors vous voyez, et puis les manchots, ils se tiennent debout, comme nous autres, ils nous ressemblent un peu, alors que les lézards, y’a pas de lézard, ils ne nous ressemblent pas du tout, et en plus, moi, des manchots, j’en connais une palanquée, des types pas capable d’enfoncer un clou sans se ficher des coups de marteau sur les doigts et en plus ils tordent la pointe qu’après on a un mal de chien à la retirer ; mais rassurez-vous le manchot de Torticolis il n’enfonce pas des pointes, il se contente de se tenir debout. Il hume l’air du temps, un peu à la manière des vingt auteurs présents dans la revue.

    La revue on la trouve à la librairie Arcanes de Châteauroux, au Cultura de Saint-Maur, à la Bouinotte et à la librairie du Berry à la Châtre. Pour en savoir plus vous pouvez toujours faire un petit tour sur le site de la revue : Torticolis, Revue Littéraire

    Torticolis numéro 4 vient de paraître !

    Torticolis numéro 4 vient de paraître !

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  • La Musique adoucit les moeurs

    Coquettes, elle caquettent, caracolent dans leurs caracos carmins, colportent, clapotent encore, médisent, redisent, ressassent et repassent, jettent enfin une dernière cartouche et caltent vers d’autres potentielles victimes. Une cacophonie les précède, prémices d’un boucan d’enfer, prélude d’une symphonie de klaxon. Elles colorient l’air, intrépides car assurées de l’impunité, clament et déclament à qui veut l’entendre, quoique il n’est pas question de ne pas vouloir, qu’elles boiront le cacao jusqu’à la lie. Inutile de leur expliquer que cacao n’a point de lie, elles n’écoutent que leur chef, une virago aux oreilles calcaires, aux dents acérées, une calamité Jane version crocodile. Son nom ? Honni soit qui mal y pense, son non est Ornicar. Ornicar, oui, celui-là même qu’enfant nous cherchions ! Ornicar mais où donc est-il c’était donc Ornicar où donc est-elle ! Qui eut pu imaginer Ornicar en catholicos caucasienne canonnant ses conseils sans se soucier des conséquences, canonisant à tout va des saintes collégiales, et qui invite à pleins cartons une foison de croyants crédules qui grognent tout bas mais filent droit quand d’un coup Ornicar ordonne. Car Ornicar ordonne, elle catéchise, sort de son carquois des flèches au curare, elle déconne mais qui donc, dites le moi, qui donc osera lui dire ? Qui s’est coltiné ses collectes sait qu’elle collusionne avec d’occultes colmariens. Elle collecte, accumule, collectionne et cofinance d’obscurs collabos sans cogiter plus loin que le bout de sa caboche qu’elle a, croyez-moi, plus que dure. Elle finira coinculpée, noyée dans une cohorte d’accusés tous plus colériques les uns que les autres, et se coiffera de coléoptères en plaidant non coupable.

    Alors, sans gloriole des gloutons globuleux irrigueront leur gosier de gouleyantes boissons. D’une glose glucosée on nous expliquera que le cerveau glacé du gourou lui a joué de mauvais tours. Pas besoin de glossaire pour comprendre que d’huguenote elle était devenue gnognotte, mais gnognotte tendance gallinacé. Il fallait qu’elle annonce, prononce, prophétise, bref caquette à tout va, et entraîne avec elle une foule glougloutante. Bah, au gnouf, entouré du gratin graveleux de la couche grivoise de la société, elle aura loisir de cogiter à tout ça.

    En sortant, amendée, repentie, régénérée ; elle se fera oublier, deviendra éleveuse de poules pondeuses.

    Et on entendra du Mozart dans son poulailler.

     

    ©Pierre Mangin 2016

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  • LE PASSAGE

     

    « LE PASSAGE », recueil collectif de nouvelles, vient de sortir aux Editions Les Autanes (http://www.editions-les-autanes.com/ ) Le recueil contient dix nouvelles issues d’un concours organisé par la Maison d’Edition. J’ai le plaisir d’être de l’aventure avec « Vingt-quatre heures chrono »… Une nouvelle sur le thème du… passage vous vous en doutiez. Dix nouvelles pour un thème, dix déclinaisons, dix univers, dix visions différentes. Et dix bonnes raisons de lire ce recueil.

    Pour le commander rendez-vous :

                Chez votre libraire préféré (les éditions Les Autanes sont référencées dans la base ELECTRE et sont adhérentes à DILICOM)

                Sur le site de l’éditeur : http://www.editions-les-autanes.com/

    Bonne lecture !

    LE PASSAGE

     

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